L'instinct

J'ai commencé le travail lundi. Commencé mon stage, en fait, je ne suis pas non plus adulte diplômée (apparemment je suis déjà adulte). On m'a filé un petit PC, avec son câble anti-vol et son socle de chargement. J'ai aussi un autre écran - comme tout le monde dans le bureau, il y en a même qui ont trois écrans - ça fait vraiment pro ! (Tu vois, je découvre la vie).

Mais surtout, on m'a donné deux boîtes, avec dans chacune deux cartes électroniques programmables. Avec ça, je vais pouvoir jouer à construire un réseau, et à le configurer. J'ai testé différentes façons de les faire communiquer, et de les faire réagir.
Huhu, c'est écrit "ingénieur" sur ma tasse

Chaque carte électronique a plusieurs LEDs, dont une led tricolore configurable. Alors j'ai pu jouer à changer la vitesse où elles clignotent et les couleurs. Je les ai faites discuter et changer les couleurs des autres.
Tu vas me dire que ça ne sert à rien, et que finalement ça ne m'avance pas beaucoup. Mais si, ça m'avance un peu, parce qu'il y a un moment où tout va devenir compliqué (ça a commencé aujourd'hui, coucou) et où je vais devoir associer des comportements à des LEDs clignotantes et colorées pour m'aider.
Il y a autre chose que ces cartes électroniques ont de particulier : elles sont attachantes. Oui, de temps en temps elles m'envoient de petites décharges électriques, mais je leur pardonne. C'est presque attendrissant de les voir discuter et clignoter. Quand elles refusent de fonctionner, j'ai envie de leur demander d'arrêter de bouder. Voilà, je me découvre un instinct maternel pour les PCB (circuits imprimés). Au moins, on peut les débrancher quand on en a marre.

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